Bien Vivre à Puplinge                H

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Préalablement, nous désirons préciser que le périmètre des "Grands Prés" ne correspond pas à "MICA".    De manière à vous y retrouver, nous vous informons que :

 

Le périmètre des  Communaux d'Ambilly      est situé sur Thônex.

Le périmètre de    Mon Idée                                 est situé sur Puplinge.

Le périmètre des  Grands-Prés                             est situé sur Puplinge, 

                                  dans le prolongement des Communaux d'Ambilly.

 

Pour plus de détails, veuillez vous reporter aux pages "Aménagement"

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Voici un article de presse paru dans le journal "La Tribune de Genève" du 3 mars 2007 :

Sus au trafic: fermez les douanes aux heures de pointe!

 

Pétition - Sept citoyens de Jussy en appellent à la mobilisation de la région.


Pose du premier panneau à l'entrée de Puplinge - © P.Frautschi

«Nous ne sommes pas le MCG, notre action n'est absolument pas dirigée contre les habitants de France voisine», lance d'emblée Eric Grand, l'un des sept membres du Comité pour la protection de notre région.
Mesures drastiques
Il n'empêche. Les mesures demandées par sept habitants de Jussy aux autorités du canton de Genève sont drastiques, puisqu'il s'agit notamment de fermer six petites douanes ­matin et soir pendant les heures de pointe.
Les autres postulats se résument ainsi: création de P + R aux douanes d'Anières et de Mon-Idée; préservation de la région entre les routes de Thonon et Mon-Idée en la déclarant corridor biologique.
A l'appui de leur démarche, les pétitionnaires avancent des chiffres. En vingt-cinq ans, le nombre de passages à ces six postes de douane est monté de 5500 à 14 888. A peu près trois fois plus. Et «avec le développement accéléré du canton et du Chablais», les pétitionnaires ­estiment que le trafic va une nouvelle fois doubler au cours des vingt-cinq prochaines ­années.
On pourrait agir vite
A moins que l'on réagisse. Et, estime Eric Grand, on pourrait agir très vite sans que ça coûte des millions. Comment? En louant des terres à des paysans pour faire des parkings aux abords des douanes d'Anières et de Mon-Idée, et en reliant ces places par bus avec Rive.
Autre constat avancé par le comité: la région des bois de Jussy «a le triste record de dépassements des valeurs limites d'ozone». Or la région située entre les routes de Thonon et de Mon-Idée «héberge plus de 20% de la forêt genevoise. Elle est aussi un des derniers sites naturels d'Arve et Lac préservés».
Tous-ménages dès lundi
Avant de lancer sa pétition, le comité a pris soin d'informer les autorités communales concernées. «On ne voulait pas qu'elles pensent que c'était ­dirigé contre eux.»
Ce week-end, des placards appelant à signer la pétition sont posés dans les villages. Et dès lundi, les habitants de Jussy, Meinier, Gy, Presinge et Puplinge recevront la pétition dans leur boîte aux lettres. Au vu du degré d'exaspération à l'encontre du trafic dans cette région, il serait étonnant que cette action fasse un flop.

Les communes disent la même chose

L'initiative prise par le «Comité pour la protection de notre région» ne doit pas déplaire aux autorités communales. En effet, les quinze communes d'Arve et Lac, d'Hermance à Chêne-Bougeries, ont commandité une étude sur la mobilité et l'aménagement du territoire de la région. Elle a servi de base à une audition devant la commission des transports du Grand Conseil, et elle a été déposée au Conseil d'Etat l'automne dernier. Actuellement, elle fait l'objet d'un examen de la part de l'administration.
A la lecture de cette étude, on constate que les pétitionnaires sont largement sur la même longueur d'onde que leurs autorités communales.
Succinctement, les communes demandent le développement de deux axes forts pour la circulation (Genève-Annemasse et route de Thonon), une promotion de la mobilité douce entre ces axes et un fort développement des transports publics. Pour protéger les villages, l'habitat et les lieux sensibles, l'étude propose des mesures de modération de trafic et… la fermeture de certaines douanes aux heures de pointe.

dominique von burg

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Voici un article de presse paru dans le journal "Tout l'Immobilier" du 16 janvier 2006 :

Projet MICA   :   peu d’enthousiasme à Puplinge

On ne construit pas assez à Genève, ce constat est un truisme. L’un des périmètres retenus pour un grand projet de logement par Laurent Moutinot, ancien patron de l’ancien du DAEL (Département de l’Aménagement, de l’Equipement et du Logement), se nomme Mon Idée-Communaux d’Ambilly, MICA en abrégé. Cette vaste étendue de territoire (plus de 500 000 mètres carrés) permettrait de construire quelque 2500 logements. A Puplinge (un peu plus de 2000 habitants aujourd’hui), une association s’est créée pour promouvoir «le développement harmonieux de la commune dans le respect de son caractère rural».

Horace Gautier, membre du Comité de «Bien Vivre à Puplinge», s’explique.

        Votre association a invité juste avant l’élection du Conseil d’Etat un certain Mark Muller à s’exprimer sur le développement de la commune de Puplinge. On pourrait soupçonner l’habile avocat libéral que vous êtes d’avoir voulu faire passer un message appuyé au futur magistrat…

 

        «Bien Vivre à Puplinge» (BVAP) est apolitique et se soucie des bouleversements sociaux, financiers et autres qu’entraîneraient pour notre commune le projet MICA tel qu’il a été présenté. Les parcelles des Grands Prés et de Mon-Idée sont situées sur notre commune, et il est tout de même logique que nous nous inquiétions de voir 3000, voire 4000, nouveaux habitants débarquer sur les 7000 à 10 000 envisagés pour l’ensemble du projet MICA! Puplinge, contrairement à ce qui a parfois été publié dans la presse, a déjà fait beaucoup d’efforts pour absorber de nouveaux habitants au cours des 30 dernières années. La population a plus que doublé d’un coup dans les années 1970, ce qui a créé des difficultés considérables, notamment sur le plan des finances communales : il a fallu près de 30 ans pour les assainir. La population communale a ensuite régulièrement augmenté. La doubler, voire la tripler à nouveau,  nous paraît pour le moins exagéré.

        Qu’a dit Mark Muller lors de votre soirée-débat de novembre dernier?

        Sa position a été favorable à un développement raisonnable, acceptable par les Thonésiens (Communaux d’Ambilly) et les Puplingeois (Les Grands Prés et Mon-Idée). Nous pensons que le nouveau magistrat, aujourd’hui en charge du Logement, et son collègue Robert Cramer, à l’Aménagement, pratiqueront une concertation différente de celle que nous avons connue jusqu’ici.

        C’est-à-dire?

        Pour nous, «une large concertation impliquant les communes et les associations» ne consiste pas à organiser une sympathique réunion où l’Etat explique ce qu’il va  imposer et remercie tout le monde d’être venu…

        Si l’on comprend bien votre légitime attachement à la qualité de vie villageoise de Puplinge, vous admettrez que personne n’a envie que l’on construise près de chez lui et que certains pourraient vous juger égoïstes…

        Ce serait faux. D’abord, je vous le disais, Puplinge a toujours «joué le jeu» en matière de logement, y compris social; ensuite, BVAP s’est prononcée en faveur d’un autre projet, actuellement à l’étude devant la Commission d’aménagement du Grand Conseil, visant à déclasser une parcelle agricole au milieu du village. Rappelons que le député libéral René Koechlin avait demandé par motion l’inventaire des parcelles agricoles qui n’étaient pas ou plus exploitables. Ce sont près de 150 logements qui pourront ainsi trouver place en continuité du bâti actuel, dans le cadre d’un développement harmonieux. Soit 400 habitants, ou 20% d’augmentation de la population. C’est déjà beaucoup, mais nous sommes favorables à ce projet parce qu’il s’inscrit dans un développement logique et souhaitable de la commune. Tout au contraire, le projet MICA de l’ex-DAEL, avec ses zones en petits carrés qui ressemblent à un Sudoku, consiste à sacrifier du terrain, y compris de bonnes terres arables, pour construire une ville à la campagne. Une ville qui ne permettrait même pas de loger plus d’habitants au mètre carré que ce que nous faisons en zone de village ! Un non sens total.

 

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Dernière modification le  12 février 2008